L’organisation et les distinctives de l’armée russe après 1812, par Jean-Philippe Imbach

Cet article est tiré d’un échange de mails sur la liste Napofig (désactivée aujourd’hui).

L’organisation de l’armée russe et ses couleurs distinctives peut paraître complexe cependant on peut la résumer ainsi :

– pour un régiment de ligne (ie mousquetaires), légers ( ie chasseurs ou jaegers ) ou de grenadiers, les bataillons de guerre sont le premier et le troisième (c’est important pour les pompons). Le second bataillon est celui de dépôt ;

– les bataillons de grenadiers réunis sont constitués en prélevant les compagnies d’élite des bataillons de dépôt et en les regroupant (par bataillon de TROIS compagnies, une provenant d’un régiment léger et deux de la ligne).

En terme de jeu ( jeu en plaquette au 1/60 ) :

bataillon de mousquetaires :
. Deux plaquettes sans plume ;
. Une avec plume ;
. Les plaquettes sans plume du 1° bataillon : pompon blanc avec centre vert ;
. Les plaquettes sans plume du 1° bataillon : pompon bleu avec centre blanc ;
. La plaquette avec plume du 1° bataillon : un ou deux tirailleurs-grenadiers (pompon jaune) et un ou deux grenadiers (pompon rouge) ;
. La plaquette avec plume du 3° bataillon : un ou deux tirailleurs-grenadiers (pompon partie supérieure jaune, partie inférieure bleu) et un ou deux grenadiers (pompon partie supérieure rouge, partie inférieure bleu).

bataillon de légers :
. Deux plaquettes sans plume ;
. Une avec plume ;
. Les plaquettes sans plume du 1° bataillon : pompon blanc avec centre vert ;
. Les plaquettes sans plume du 3° bataillon : pompon bleu avec centre blanc ;
. La plaquette avec plume du 1° bataillon : un ou deux tirailleurs-carabiniers (pompon jaune) et un ou deux carabiniers (pompon rouge) ;
. La plaquette avec plume du 3° bataillon : un ou deux tirailleurs-carabiniers (pompon partie supérieure jaune, partie inférieure bleu) et un ou deux carabiniers (pompon partie supérieure rouge, partie inférieure bleu).

bataillon de grenadiers :
. Tout le monde (ie trois plaquettes) avec plume ;
. Deux plaquettes du 1° bataillon : pompon blanc avec centre vert ;
. Deux plaquettes du 3° bataillon : pompon bleu avec centre blanc ;
. Une plaquette du 1° bataillon : un ou deux tirailleurs-grenadiers (pompon jaune) et un ou deux grenadiers (pompon rouge) ;
. Une plaquette du 3° bataillon : un ou deux tirailleurs-grenadiers (pompon partie supérieure jaune, partie inférieure bleu) et un ou deux grenadiers (pompon partie supérieure rouge, partie inférieure bleu).

bataillons de grenadiers réunis :
. Tout le monde avec plume ;
. Bataillon à deux ou trois plaquettes ;
. Dans un bataillon : deux plaquettes issue viennent d’un régiment de ligne et une d’un léger ;
. Deux plaquettes : un ou deux tirailleurs-grenadiers (pompon partie supérieure jaune, partie inférieure vert) et un ou deux grenadiers (pompon partie supérieure rouge, partie inférieure vert) ;
. Une plaquette : un ou deux tirailleurs-carabiniers (pompon partie supérieure jaune, partie inférieure vert) et un ou deux carabiniers (pompon partie supérieure rouge, partie inférieure vert).

Et, cerise sur le gâteau, il ne faut pas se viander dans la couleur des pattes d’épaule qui dépend de la position du régiment dans la division pour les régiments de ligne ou de légers :

– deux régiments de la première brigade : rouge pour l’un, blanc pour l’autre ;
– deux régiments de la deuxième brigade : jaune pour l’un, vert à liseré rouge pour l’autre ;
– deux régiments de la troisième brigade (légers) : jaune pour l’un, bleu pour l’autre.

Toutes ces pattes d’épaule portent le numéro de la division en jaune si fond rouge, en rouge sinon.

Pattes d’épaule pour les régiments de grenadiers : rouge avec le monogramme de leur régiment en jaune.

Une fois que l’on a saisi le système, c’est assez simple. Mon papier dans Vae Victis présentait ces informations de manière synthétique (et en prime, vous aviez la couleur des bonnets de police, qui n’est pas simple non plus…).

Par ailleurs, personnellement :

– je mets la plaquette d’élite (ie tirailleurs-grenadiers-carabiniers) en dernière position des bataillons en colonne ;
– au centre de la première plaquette, je mets un officier ;
– au centre de la seconde, un drapeau ou un musicien (tambour, cornet ou fifre).

Jean-Philippe Imbach

P.S. 1 : dans tout ce qui précède le bleu est un bleu ciel.
P.S. 2 : toutes ces infos sont tirées du meilleur (et introuvable) ouvrage de référence sur l’armée russe de Wladimir Zweguintzow, un russe blanc émigré à Paris après la révolution d’Octobre, ancien cuirassier de l’Impératrice, passionné du I° Empire et qui avait conservé pas mal de contacts avec le milieu des collectionneurs russes.
P.S. 3 : Dans le numéro 21 de la revue Vae Victis, se trouvent les tableaux couleurs des distinctives et de nombreuses illustrations en rapport avec cet article.

Questions posées sur la liste de diffusion Napofig :

Question : Dois-je comprendre, que les tirailleurs-carabiniers et les carabiniers ont exactement le même aspect que les grenadiers ? En d’autres termes, dois-je utiliser les figurines appelé Grenadier ( Essex par ex ) pour les représenter ?
Réponse : Oui.

Q : Je pensais que l’aspect des jaeger était très différents de celui des grenadiers mais apparemment pas pour ce qui est des carabiniers.
R : Contrairement à l’armée française, il n’y a quasiment pas de différence d’uniforme entre les légers et la ligne russe (hormis par exemple le badge sur la giberne… que l’on oublie en 15 mm). Bref, ce sont les mêmes figurines qui servent pour la ligne et les légers (y compris pour les compagnies du centre).

La seule différence vraiment visible en 15 : certains régiments de légers étaient encore équipés de leur ancien shako (à sommet plat, similaire à celui des Français) à la place du nouveau “kiwer” (à sommet incurvé).

Q : D’une manière générale, les figurines appelé grenadier sont utilisées indifféremment pour représenter des grenadiers et tirailleurs des régiments de mousquetaires, des carabiniers des régiments de jaegers, des grenadiers des régiments de grenadiers réunis ? Les distinctions ne se faisant que par le pompon et les épaulettes.
R : Oui (pratique, non ?).

Q : De plus concernant les plumes. Elles sont bien : noir pour la troupe, rouge pour les tambours et rouge et blanche pour les officiers ?
R de Jean-Philippe Leoni : Si j’ai bien compris mes lectures (principalement Funcken et Osprey), voici ce que j’ai retenu :

1/ les plumets de la troupe et des officiers sont noir ;
2/ les plumets des musiciens et tambours sont rouge ;
3/ s’ajoute à ces couleurs de base la distinctive de plumets des sous-officiers à savoir : sommet du plumet blanc, barré en orange verticalement au milieu.

Donc si on suit bien, un tambour sous-officier aura un plumet rouge avec sommet blanc barré orange, un fusilier sous-officier aura un plumet noir avec sommet blanc barré orange.

Concernant les pompons :

1/ les pompons des officiers sont argent, avec un centre orange sur lequel est inscrit le monogramme d’Alexandre en noir (pour les as du pinceau seulement) ;
2/ les pompons des sous-officiers sont divisés en 4 quartiers (nord/sud/est/ouest pour faire simple) avec N et S en orange et O et E en blanc.

Et puis certains pompons pour les sous-officiers et les officiers peuvent aussi être orange et blanc (couleurs que l’on retrouve sur certaines plumes, de mémoire y compris pour les tambours).

L’armée anglaise dans la péninsule, par Jérôme Lavis

Des doctrines de l’Armée anglaise .

C’est une Armée encore ancrée dans les théories de combat linéaire. Contrairement aux autres nations d’Europe elle n’évoluera quasiment pas au court de la période considérée.
On note cependant l’adoption du système divisionnaire en 1809, et l’adoption du système de Corps d’Armée vers 1813. En fait ces Corps d’Armée sont beaucoup plus similaires aux colonnes russes ou autrichiennes de début de période plus que des Corps français. Il faut dire qu’un système de Corps ne se justifiait pas trop avant 1813.
Ses doctrines tactiques, par contre n’évolueront pas.

Doctrines de déploiements de la ligne de bataille :

En général l’Armée anglaise déploie ses Brigades sur une seule ligne rarement sur deux. Souvent ses Divisions sont aussi déployées sur une seule ligne même si un déploiement sur deux lignes est parfois observé.

La doctrine de déploiement tactique (au sein de la Brigade) est basé sur l’ancienneté alternée. La place d’honneur (comme dans toutes les armées de l’époque) est à droite. Le Bataillon le plus ancien se place donc à droite. Le second plus ancien à gauche (pour protéger l’autre flanc de la Brigade), le troisième au centre droit etc….. (ex: 28th – 79th – 73rd – 5th). Les Brigades se déploient au sein de la Division souvent de la même manière: 2nd – 3rd – 1st
Dans la Péninsule cela veut dire que la Brigade portugaise est en général au centre d’une formation.
Dans le cas où la Division est déployée sur deux lignes, il ne semble pas exister de règle précise sur la Brigade placée en seconde ligne.

Ancienneté des Généraux :

Les Anglais ne rigolaient pas avec l’ancienneté de leurs Généraux. C’est pour cela que Wellington ne pouvait pas être en charge de la campagne de Vimiero. De la aussi le problème que Wellington avait de se débarrasser de ses Généraux incompétents. Ces Généraux étaient nommés par le Horse Guard et même si Wellington avait le soutient du Duke of York, il ne pouvait pas toujours obtenir les Généraux qu’il désirait.

Cela par contre simplifie grandement la situation du joueur.
L’ancienneté est directement liée au numéro de la Division (puis au numéro de la Brigade). Ainsi le commandant de la 1ère Division sera le commandant en second de l’Armée. Ce qui donna des sueurs froides à Wellington lorsqu’il dû laisser Spencer en charge pour quelques jours en 1811.
Ainsi en cas de décès de Généraux, le Général subordonné commandant l’entité de plus petit numéro prendra le commandement. Ainsi, si le Général en chef est incapacité (exemple Corunna), le Général de la première Division prend le commandement. Le Général de la première Brigade prend le commandement de la Division, et enfin le colonel du Régiment le plus ancien (plus petit nombre), prend le contrôle de la Brigade.

Écran de Tirailleurs :

Wellington avait un “standing order” : toutes les compagnies légères d’une Brigade devaient être regroupée avec les compagnies de rifles pour créer un Bataillon “ad hoc” léger par Brigade. Ces compagnies avaient pour mission de maintenir un écran de tirailleur au-devant de la Brigade.
En règle générale l’écran de tirailleurs anglais est plus dense que l’écran français (vues les doctrines de déploiement), mais il n’est pas réellement meilleur.
Tactiques des Combats :
Les troupes anglaises utilisent la technique suivante : 1 volée (voire 2) suivie (s) par une charge à la baïonnette. Cela est valable en attaque comme en défense. Le but est de rendre l’engagement aussi court que possible et ainsi éviter les pertes. Les duels au feu qui durent sont assez rares.
La grande innovation de Wellington en Espagne est l’utilisation de la contre-pente. Cette innovation a en fait été dictée par les circonstances car Wellington manquait toujours d’artillerie et de cavalerie, et qu’il voulait donc abriter ses troupes, tout en masquant la position de sa ligne de bataille.
C’est cette tactique qui permit aux Anglais de remporter de nombreux combats, les Français ne réussissant pas à s’adapter à la situation.

Grand Tactique :

La préoccupation principale des Généraux anglais dans la Péninsule (Wellington et Moore) est celle de conservation de l’Armée. En effet ils savent que l’Armée ne pourrait pas être remplacée. Wellington est donc un Général prudent.
Wellington n’attaqua que lorsqu’il était sur d’être en supériorité (comme tout le monde). Il préférera se replier plutôt que d’accepter un combat hasardeux. Sur le côté stratégique il commis quelques bourdes mais heureusement pour lui les Français en commirent plus.
Il est aussi un micro manager flagrant. Il doit tout superviser et ne fait pas toujours confiance à ses subordonnés (et souvent avec raison). Du fait de cette nature il fut parfois accusé de créer des plans trop compliqués (comme pour Vitoria).

Les problèmes de l’Armée britannique :

Elle manque de canons et de cavalerie. Elle a souvent des commandants de Division incapables de décisions autonomes.

La cavalerie britannique :

C’est un problème en soit. Les cavaliers sont excellemment montés mais l’organisation et le commandement laisse a désirer. L’organisation de l’Escadron manque en contrôle avant, au profit d’un contrôle arrière. Ainsi souvent, la cavalerie anglaise victorieuse s’emportera et il sera extrêmement difficile de la rattraper.
Cela est souvent combiné avec un commandement décrié par Wellington pour son incompétence. Il y avait peu de Généraux de cavalerie que Wellington appréciait (Lord Paget, Le Marchand et Cotton par exemple).
Cependant dans de nombreux combat la cavalerie anglaise sait se comporter avec brio comme à Fuentes de Onoro, à El Bodon, Salamanca etc….

Figurines peintes par Patrice Kedzia

POUR JOUER L’ARMÉE ANGLAISE :

Il faut un joueur qui aime l’infanterie et qui utilisera sa cavalerie comme force de support. Pas de grandes charges à la Française. (Même à Waterloo, la charge de la Union Brigade fut en support de l’infanterie (une fois celle-ci brisée)).
C’est une armée pour joueur prudent, méthodique et patient.
À mon avis jouer l’Armée anglaise est très difficile car c’est une armée vulnérable de part son manque de cavalerie et d’artillerie (jusqu’en 1813). L’arme principale de Wellington était de pouvoir dissimuler sa ligne de bataille ce qui est très difficile à rendre sur une table de jeu.

LES GÉNÉRAUX ANGLAIS :

Certains Généraux étaient notoirement mauvais: Erskine, Slade…. d’autre comme Robert Craufurd était notoirement une tête chaude (un peu comme Ney), mais il était adulé de sa Division. Sir J. Hope était aussi un peu une tête brûlée, même lorsqu’il commandait une Aile d’Armée il se plaçait toujours aux avant-postes (c’est comme cela qu’il fut fait prisonnier d’ailleurs).
Wellington appréciait énormément Hill, Graham, Beresford et Picton.
Pour les autres je ne sais pas, et donc je ne m’aventurerais pas à donner un avis sur eux.
Mais il est clair que tous les tempéraments étaient représentés comme pour toute Armée.

La bataille de Wertingen 8 octobre 1805 : ordre de bataille, par Gilles Boué

Autrichiens :  Feldmarschall-Leutnant Baron Franz Xavier Auffenberg

Cavalerie

  • 3rd Kuirassier Regiment (200)
  • 4th Chevaulegers Regiment (200)

Grenadiers réunis

  • IR#18 Grenadier bn (600)
  • IR#42 Grenadier bn (600)
  • IR#25 Grenadier bn (600)
  • IR#55 Grenadier bn (600)
  • IR#38 Grenadier bn (600)
  • IR#57 Grenadier bn (600)

Infanterie

  • IR#55 (3 bns 1800)

Artillerie

  • Artillerie à pieds (6 x 6£)
  • Artillerie à pieds (6 x 6£)
  • Artillerie à cheval (6 x 6£)

 Français : Vème  Corps : Maréchal Jean Lannes

 Division de cavalerie légère : Général de Brigade Fauconnet

1ère Brigade : Général de Brigade Treillard

  • 9ème Hussards (240)
  • 10ème Hussards (240)

2ème  Brigade : Général de Brigade Fauconnet

  • 13ème Chasseurs à Cheval (240)
  • 21ème Chasseurs à Cheval  (240)
  • Artillerie à cheval (3 x 8£)

 Division : Général de Division Oudinot 

1ère Brigade : Général de Brigade Laplanche-Morthières

  • bataillon réuni : 13ème de Ligne (600)
  • bataillon réuni : 58ème de Ligne (700)
  • bataillon réuni : 9ème de Ligne (600)
  • bataillon réuni : 81ème de  Ligne (700)

2ème  Brigade : Général de Brigade Dupas

  • bataillon réuni : 2ème  Légère (500)
  • bataillon réuni : 3ème Légère (500)
  • bataillon réuni : 28ème Légère (400)
  • bataillon réuni : 31ème Légère (400)

3ème Brigade : Général de Brigade Ruffin

  • bataillon réuni : 12ème Légère (500)
  • bataillon réuni : 15ème Légère (500)

Division de Dragons : Général de Division Beaumont

1ère Brigade : Général de Brigade Boyé

  • 5ème Dragons (240)
  • 8ème Dragons (280)

2ème  Brigade :

  • 9ème Dragons (280)
  • 12ème Dragons (280)

3ème  Brigade :

  • 16ème Dragons (240)
  • 21ème Dragons (240)

Artillerie à cheval :
3ème compagnie du 2ème Régiment à cheval : 6 x 8£ et 2 obusiers

Division de Dragons : Général de Division Klein

  • 1er Dragons (320)
  • 2ème Dragons (240)

Division de cavalerie lourde : Général de Division Nansouty 

1ère Brigade : Général de Brigade Piston

  • 1er Carabiniers (240)
  • 2ème Carabiniers (240)

2ème Brigade : Général de Brigade La Houssaye

  • 1er Cuirassiers (320)
  • 2ème Cuirassiers (320)

3ème  Brigade : Général de Brigade Saint-Germain

  • 3ème Cuirassiers (280)
  • 5ème Cuirassiers (320)

Organisation des armées Piémontaises Période 1792-1796, par “Le Morpion”

.

Infanterie

Régiments d’ordonnance nationale (avec numéro d’ordre):

· 1- Régiment des Gardes, 2 bat.
· 2- Régiment de Savoie, 2 bat.
· 3- Régiment de Montferrat, 2 bat.
· 4- Régiment de Piémont, 2 bat.
· 5- Régiment de Saluces, 2 bat.
· 6- Régiment d’Aoste, 2 bat.
· 7- Régiment de la Marine, 2 bat.
· 8- Régiment de Chablais, 2 bat.
· 9- Régiment de la Reine, 2 bat.
· 10- Régiment de Sardaigne, 2 bat.
· 11-Régiment de Lombardie, 2 bat.

Régiments d’ordonnance provinciale (avec numéro d’ordre) :

· 1- Régiment de Genevois, 2 bat.
· 2- Régiment de Maurienne, 2 bat.
· 3- Régiment d’Ivrée, 2 bat.
· 4- Régiment de Turin, 2 bat.
· 5- Régiment de Nice, 2 bat.
· 6- Régiment de Mondovi, 2 bat.
· 7- Régiment de Verceil, 2 bat.
· 8- Régiment d’Asti, 2 bat.
· 9- Régiment de Pignerol, 2 bat.
· 10- Régiment de Casal, 2 bat.
· 11- Régiment de Novare, 2 bat.
· 12- Régiment de Tortogne, 2 bat.
· 13- Régiment de Suse, 2 bat.
· 14- Régiment d’Acqui, 2 bat.

Régiments d’ordonnance étrangère (avec numéro d’ordre) :

· 1- Royal-Allemand (Lutren), 2 bat
· 2- Suisse-Valaisan (Courten), 2 bat
· 3- Suisse-Bernois (Rockmondet), 2 bat
· 4- Suisse-Grison (Christ), 2 bat

entre 1792 et 1793, création des unités suivantes :

· Régiment suisse de Schmidt, 1 bat.
· Régiment suisse de Zimmerman, 2 bat.
· Régiment suisse de Bachmann, 2 bat.
· Régiment suisse de Peyer-ein-hoff, 2 bat.

· La Légion des campements comprenant :

· Grenadiers du Roi, 2 bat.
· Pionniers, 2 bat.

· Régiment d’Oneille, constitué de la compagnie d’élite des régiments de la Marine, 2 bat.
(rem : on rencontre parfois l‘orthographe irlandaise « O’Neil » mais en fait Oneille correspond à l’orthographe francisée de Oneglia, ville piémontaise)

· Chasseurs carabiniers de Canale, 1 bat.

Formation de 9 bataillons de Grenadiers réunis à partir des compagnies des régiments d’infanterie

· 1er Bataillon : Comp. des Gardes, d’Asti, de Casale
· 2ème Bataillon : Comp. de Savoie, de Marine, de Turin
· 3ème Bataillon : Comp. de Novare, Suse, de Saluces
· 4ème Bataillon : Comp. d’Aoste, de Courten, de Mondovi
· 5ème Bataillon : Comp. de Montferrat, de Piémont, de Rockmondet,
· 6ème Bataillon : Comp. de Royal Allemand, de Chablais, de Genevois
· 7ème Bataillon : Comp. de Maurienne, d’Ivrée, de Pignerol
· 8ème Bataillon : Comp. de Nice, de la Reine, de Sardaigne
· 9ème Bataillon : Comp. de Christ, de Lombardie, d’Acqui

Formation de 2 bataillons de chasseurs réunis :

· 1er Bataillon : Comp. des Gardes, de Saluces, d’Aoste, de Courten, de la Reine, de Christ, de Sardaigne, de Lombardie
· 2ème Bataillon : Comp. de Montferrat, de Piémont, de Royal-Allemand, de la Marine, de Savoie, de Chablais.

entre 1793 et 1794, création des unités suivantes :

· Régiment suisse de Schmidt, passe à 2 bataillons

· 11ème Bataillon de Grenadiers : Comp. de Zimmerman, de Bachmann, de Peyer-ein-hoff
(où est passé le 10ème ? ? ?, peut être les grenadiers du roi ? ? ?)

· les compagnies de chasseurs des régiments provinciaux

· les Chasseurs de Bonnaud

· les Chasseurs de Piano

· les Chasseurs de Martin Montu-Beccaria

· les Chasseurs niçois de Radicati (2 bataillons)

· Corps franc de Pandini

· Compagnie de la Rocque

enfin, entre 1794 et 1795 :

· Compagnie de chasseurs du régiment d’Oneille

· Réunion de tous les corps francs en une troupe de 10 compagnies.

Milices

Centuries de milices selon les province (une centurie amène 100 hommes de troupe sauf aux endroits précisés)

Acqui, 20 centuries
Alba, 20 centuries
Alexandrie, 14 centuries
Aoste, 10 centuries
Biella, 7 centuries
Casale, 15 centuries
Possano, 4 centuries
Fenestrelles, 14 centuries à 840 hommes au total
Ivrée, 20 centuries
Loano, 9 centuries font 558 hommes
Mondovi, 40 centuries
Mortora, 12 centuries
Novare, 14 centuries
Arona, 1 centurie
Oneille, 42 centuries font 2604 hommes
Pignerol, 14 centuries
Valdesi, 25 centuries font 1500 hommes
Saluces, 20 centuries
Savigliano, 5 centuries
Suse, 10 centuries
Tortone, 29 centuries
Valenza, 4 centuries
Verceil, 12 centuries

Cavalerie

Dragons :

· Dragons du Roi, 4 esc.
· Dragons de Piémont, 4 esc.
· Dragons de Sardaigne, 4 esc.
· Dragons de la Reine, 4 esc.
· Dragons de Chablais, 4 esc.

Cavalerie :

· Chevau-légers de Sa Majesté, 4 esc.
· Royal-Piémont, 4 esc.
· Aoste Cavalerie, 4 esc.
· Savoie Cavalerie, 4 esc.

Artillerie et Génie

· 4 Bataillons d’artillerie,
· 1 Compagnie d’ouvriers et de mineurs,
· 2 Bataillons de Génie

Maison du Roi et divers

· Gardes suisses
· Gardes à pied
· Dragon de la Chasse
· Gardes du Corps (3 compagnies)

et
· Compagnie franche
puis, 1792-1793 : se divise en
· Compagnie nationale
· Compagnie française

· Compagnie d’élite des équipages de la Marine
devient en 1792-1793 le régiment d’Oneille

· Compagnie d’invalides

Le protocole d’évaluation des règles, par Thierry Rouillard

Note : Thierry a rédigé un protocole d’évaluation des règles de jeu d’Histoire napoléonien particulièrement intéressant.

Les Types de règles

Micro-Tactique : L’unité est inférieure à la compagnie (40 ou 60 h.), les ordres sont au bataillon ou au demi-bataillon.
Tactique : L’unité est la compagnie (100 ou 120 h.), les ordres sont au bataillon.
Grand-Tactique : L’unité est le bataillon, les ordres sont à la brigade.
Semi-Stratégique : L’unité est la brigade, les ordres sont à la division ou au corps.
Stratégique : L’unité est la division, les ordres sont au corps ou à l’armée.

********

Quelle règle est-ce ?

Nom de la règle, auteurs, date d’apparition.
À quel objectif ou besoin répond cette règle ? (tournoi, reconstitution, initiation)
Quelle est l’échelle de la règle ? (de micro-tactique à stratégique)
Quelle masse d’hommes et figurines est jouable aisément par un seul joueur ?
Quelle est la durée de « prise en main » ? (il va sans dire qu’une règle très tactique demande plus de temps pour être lue et comprise)
Quelle est la difficulté de la « prise en main » ?
Quel est le volume du « cœur » de la règle ? (en excluant les listes, les annexes, etc…)
Combien de tableaux sont nécessaires à la résolution des combats ?

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Questions pratiques

La règle est-elle accessible ? (disponibilité, commercialisation et langue)
La règle nécessite t-elle du matériel particulier ? (dés différents, marqueurs)

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Questions sur le jeu

Quel est le point de rupture ? la taille d’un élément motivant, une défaite ou une victoire ?
Quel est l’élément déterminant ? le placement, le combat ou le moral ?
La séquence de jeu est-elle cohérente ? (durée, nombre d’actions envisagées)

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Questions historiques

L’échelle de réduction choisie est-elle respectée ?
Les résultats des combats sont-ils historiques ?
Les formations propres à la période sont-elles respectées ?

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Questions subjectives et esthétiques

La règle permet-elle de représenter la variété des uniformes de l’époque ?
Le réalisme du décor et des figurines est-il perturbé par des éléments de jeu ?
La règle nécessite-t-elle une initiation et le recours à un référent pour l’expliquer ?

Protocole d’évaluation d’une règle (tableau)

Il vaut mieux jouer à deux avec une mauvaise règle que tout seul avec une bonne !

 

Les distinctives des jaegers russes ( 1805-1807 )

Yvan Bath a rédigé un court article particulièrement utile à ceux souhaitant représenter le plus justement possible les distinctives des chasseurs russes à Austerlitz ou Friedland.

Les pompons étaient de deux couleurs, celle du Régiment au centre et celle du Bataillon sur le pourtour :

  • Blanc pour le premier Bataillon, Jaune pour le second et Rouge pour le troisième

Chaque régiment à une couleur du centre du pompon différente et les distinctives au collets et parements diffèrent aussi à noter que les pattes de parements sont vert clair.
Ci dessous les distinctives des Régiments collet/parements et centre du pompon

  • 1° Jaune Paille Jaune Paille
  • 2° Rose Rose
  • 3° Rouge Rouge
  • 4° Gris gris
  • 5° turquoise turquoise
  • 6° Orange foncé Vert Clair
  • 7° Blanc Blanc
  • 8° Bleu moyen Bleu foncé
  • 9° Jaune Jaune
  • 10° Noir Noir
  • 11° Abricot Vert Clair
  • 12° Framboise Vert Clair
  • 13° Ocre Clair Vert Clair
  • 14° Noisette Noisette
  • 15° Gris Fer Gris fer
  • 16° Chamois Chamois
  • 17° Violet Violet
  • 18° Brun Brun
  • 19° Lilas Lilas
  • 20° Vert Foncé Blanc
  • 21° Rouge liséré Blanc Blanc
  • 22° Blanc liséré Rouge Rouge
  • 23° Orange liséré Blanc Noir
  • 24° Vert Clair liséré Bleu Clair Bleu Clair
  • 25° Jaune Paille liséré rouge Rouge
  • 26° Bleu Foncé liséré rouge Rouge
  • 27° Rouge Rouge
  • 28° Jaune Jaune
  • 29° Turquoise Turquoise
  • 30° Blanc Blanc
  • 31° Framboise Framboise
  • 32° Noir Noir

pour les 27° et 32° les collets étaient vert clair lisérés de la couleur du parement

En 1808 et après les pattes d’épaules apparaissent et sont aussi de distinctives différentes mais cela est hors sujet.

Le plumet est uniformément noir, sauf pour les sous officiers dont le haut est blanc avec une bande verticale orange, les plumets des tambours portent le même haut (environ le 1/4 supérieur du plumet) mais le plumet est rouge. Ce plumet distinctif est le même dans la ligne sauf qu’il est fin alors que le plumet de grenadiers est en “panache” .

Le centre est de la distinctive du régiment et le pourtour de la distinctive du bataillon.

Pour les shakos il y a d’abord une cocarde orange et noire maintenue par un bouton en laiton et une ganse noire et au-dessus un pompon demi sphérique de couleur blanche pour le 1° Bataillon, jaune pour le 2°, et rouge pour le 3° (ceux qui bravaient l’aigle P. Courcelle)

Pour différencier les Compagnies il y a le gland de la dragonne du sabre. Elle est toujours en laine blanche, le gland aux couleurs qui suivent :

  • les franges toujours blanches
  • le corps de la couleur distinctive du régiment
  • la tête et le coulant sont aux couleurs de la compagnie du bataillon
    • Blanc pour la 1° Cie
    • Rouge pour la 2° Cie
    • Bleu céleste pour la 3° Cie
    • Orange pour la 4° Cie

Sources :

  • Osprey Men at Arms 185 The Russian Army of the napoleonic wars 1797-1814
  • Uniformes et les armes des soldats du premier empire, F. Funcken tome 2
  • Ceux qui bravaient l’aigle éditions de la belle Alliance P. Courcelle

Notes uniformologiques sur les têtes de colonnes françaises, par Thierry Rouillard

Infanterie :

Généralités
Le plumet des voltigeurs est vert, jaune, jaune sur vert, vert sur jaune, jaune sur rouge ou rouge sur jaune. Les bandes supérieures du shako sont parfois jaunes (voltigeurs), rouges (carabiniers). Les cordes sont jaunes, vertes ou blanches pour les voltigeurs, blanches ou rouges pour les carabiniers et grenadiers. Les épaulettes des chasseurs sont vertes avec éventuellement des tournantes jaunes ou rouges pour les voltigeurs.

Coiffures spécifiques

Source
Date
Unités
Spécificités uniformologiques
F
1807
3e de ligne, grenadiers
Bonnet d’ourson, cordes rouges
F
1812
3e de ligne, voltigeurs
Plumet jaune sur bleu
F
1809
4e de ligne, voltigeurs
Plumet rouge sur vert
HF
1809
7e léger, carabiniers
Colbacks flamme rouge, plumet rouge
F
1809
7e léger, voltigeurs
Plumet jaune sur rouge, épaulettes idem
HF
1812
7e léger, voltigeurs
Colbacks flamme jaune, plumet jaune sur rouge
F
 
8e de ligne, grenadiers
Bonnet d’ourson, cordes rouges
F
1812-1813
8e de ligne, voltigeurs
Plumet bleu sur jaune
F
1809
8e léger, voltigeurs
Plumet rouge sur jaune, épaulettes jaune sur rouge
F
1809
10e léger, voltigeurs
Plumet blanc
F
1809
13e de ligne, grenadiers
Bonnet d’ourson, cordes blanches
H
1805
14e léger (Italie), carabinier
Bonnet (mirliton) à flamme rouge, plumet rouge
H
1805
14e léger (Italie), chasseur
Bonnet (mirliton) à flamme bleue, plumet vert, sommet rouge
H
1805
14e léger (Italie), voltigeur
Bonnet (mirliton) à flamme jaune, plumet vert, sommet jaune
F
 
16e léger, voltigeurs
Plumet jaune sur vert, épaulettes idem

HF
 
17e léger, voltigeurs
Colbacks flamme rouge, Plumet jaune sur vert
F
1811
17e de ligne, voltigeurs
Plumet blanc sur vert

F
1809
18e de ligne, grenadiers
Bonnet d’ourson, cordes blanches
F
1807
19e de ligne, grenadiers
Bonnet d’ourson sans plaque, cordes blanches
H
1812
25e léger, carabiniers
Colbacks flamme rouge
F
1808
27e de ligne, grenadiers
Bonnet d’ourson, cordes blanches

F
1808
27e de ligne, voltigeurs
Bandes de shakos vertes
F
 
27e léger
Colbacks flamme jaune
H
 
27e léger, voltigeurs
Colbacks flamme rouge
F
1809
27e léger, voltigeurs
Plumet jaune sur vert, épaulettes idem
F
1810
30e de ligne, grenadiers
Bonnet d’ourson sans plaque, cordes rouges
F
1809
42e de ligne, grenadiers
Bonnet d’ourson sans plaque, cordes blanches
F
1805
57e de ligne, grenadiers
Bonnet d’ourson, cordes blanches

F
1810
65e de ligne, grenadiers
Bonnet d’ourson, une grenade de cuivre, cordes rouges
F
1810-1814
65e de ligne, voltigeurs
Cordes vertes et rouges
F
1807-1808
Garde de Paris, grenadiers et voltigeurs
Bonnet d’ourson, sans plaque pour les voltigeurs

Habits spécifiques

Source
Date
Unités
Spécificités uniformologiques
F
1807
3e de ligne, tambours
Habit bleu clair, revers rouges
F
1809
4e de ligne, tambours
Habit bleu, revers verts

F
1813
8e de ligne, tambours
Habit bleu moyen, revers jaune
F
1809
9e de ligne, musiciens
Habit rouge, revers verts

F
1809
9e de ligne, tambours
Habit bleu, revers verts

B
1810-1811
10e de ligne, tambours
Habit bleu clair, culotte bleu clair
F
1805
18e de ligne, tambours
Habit bleu, revers bleu clair
F
1809
18e de ligne, tambours
Habit bleu, revers rouge
F
1809
26e de ligne, tambours
Habit bleu, revers rouges
F
1809
26e de ligne, musiciens
Habit rouge, revers bleu

F
1808
27e de ligne, tambours
Habit bleu, revers orange
B
1809
27e de ligne, tambours
Habit bleu clair, revers cramoisi, épaulettes vertes àtournante rouge, culotte bleu clair

F
1806
30e de ligne, tambours
Habit rouge, revers bleu
F
1809
42e de ligne, tambours
Habit bleu moyen, revers jaune

F
1805
57e de ligne, tambours
Habit bleu, revers jaune
F
1809
57e de ligne, tambours
Habit bleu, revers bleu clair
F
1808
63e de ligne, tambours
Habit bleu, revers rouges
F
1808
65e de ligne, tambours
Habit jaune, revers bleu

F
1810-1814
65e de ligne, tambours
Habit bleu, revers rouges, shako jaune
F
 
7e léger, tambours
Habit bleu, revers rouges
F
1809
8e léger, tambours
Habit bleu, revers verts

F
1809
10e léger, tambours
Habit bleu moyen, revers jaunes
F
1807
15e léger, tambours
Habit bleu, revers rouges
F
 
16e léger, tambours
Habit rouge, revers verts
F
 
17e léger, tambours
Habit bleu, revers rouges
F
1809
27e léger, tambours
Habit turquoise, revers marron

Chasseurs à cheval

Source
Date
Unités
Spécificités uniformologiques
H
1804
1er chasseurs
Bonnet à flamme rouge ?
H
1804-1808
3e chasseurs, officiers
Pelisse
H
1804-1807
5e chasseurs
Pelisse verte
H
1806-1812
5e chasseurs
ceinture jaune et verte
H
1806-1812
6e chasseurs
ceinture jaune et verte
H
1810
10e chasseurs
Pelisse rouge
H
1810-1812
19e chasseurs
culotte rouge
H
1810-1812
19e chasseurs
ceinture rouge et blanche
H
1807-1813
27e chasseurs
Pelisse verte
H
1804-1810
27e chasseurs, officiers
Pelisse

Source H sur les éléments empruntés aux hussards : A la hussarde dans l’armée française;, Boulin (Marcel), 1982
Source F sur les élites et têtes de colonne : Notes de Mark Allen, Catalogue Wargame Foundry, 2000
Source B : Bucquoy

Télécharger : Notes uniformologiques têtes de colonnes

Notes sur les pompons de la cavalerie française en 1812


D’après le règlement de 1812, toutes les armes de la cavalerie devaient porter le pompon distinctif de mêmes formes et dimensions que celui de l’infanterie, et les compagnies d’élite, l’aigrette écarlate particulière aux compagnies de grenadiers.

Aux autres compagnies étaient affectées les couleurs distinctives ci-après :

  • 2e comp. du 1er escadron, houpette rouge;
  • 1re comp. du 2e escadron, houpette bleu céleste;
  • 2e comp. du 2e escadron, houpette bleue et blanche;
  • 1re comp. du 3e escadron, houpette aurore;
  • 2e comp. du 3e escadron, houpette aurore et blanche;
  • 1re comp. du 4e escadron, houpette violette;
  • 2e comp. du 4e escadron, houpette violette et blanche.

La couleur blanche, distinctive des deuxièmes compagnies de chaque escadron, occupait le centre du pompon et avait un diamètre de 25 millimètres.

Les corps ne possédant pas de compagnie d’élite portaient :

  • 1re compagnie du 1er escadron, la houpette rouge.
  • 2e compagnie du 1er escadron, la houpette rouge et blanche.

Décision du 9 novembre 1810 sur la coiffure des troupes de toutes armes, et règlement de 1812.

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