Un avis sur Wellington, par Jérôme Lavis
Ayant été invité à donner mon avis sur Wellington, je vais le faire.
Pour considérer les qualités militaires de Wellington il faut réaliser quelles sont ses qualités et défauts. Car comme tout général il n’est pas infaillible, et il fit de nombreuses erreurs, tout comme Napoléon et d’autres.
Stratégiquement Wellington fait presque un sans faute en Espagne. Tactiquement de même. Wellington ne se retrouve en mauvaise posture que 4 fois : El Bodon, Fuentes de Onoro, la retraite sur Salamanque et la bataille de la Nive.
Beaucoup de gens semblent critiquer sa capacité à attaquer. Je pense que ces gens-là devraient regarder d’un peu plus près les années 1813-14 (San Sebastian, Nivelle, Orthez…), de même que la bataille de Salamanca. Cette dernière est un chef d’œuvre de réaction, et est une totale offensive anglaise.
Voyons déjà :
Étudions maintenant les batailles défensives :
À Vimiero, Talavera, Busacco et Waterloo Wellington est en position au matin et son dispositif change peu. C’est l’archétype de la défense de Wellington en contre pente.
À Fuentes de Onoro, Quatres-Bras et la Nive, Wellington réagit a une attaque ennemie contre les positions anglo-alliées alors que Wellington n’est pas encore en position bien sécurisée (par sa faute en général). Mais ces batailles prouvent que Wellington peut réagir très vite à une situation critique… tout comme Napoléon sait le faire (ex Marengo, Lützen etc.…)
Dans les batailles mineures défensives il est bon de citer la bataille d’El Bodon dans laquelle Wellington montre qu’il sait utiliser la carte du bluff.
Regardons maintenant les batailles offensives :
À Salamanca, Wellington réagit très efficacement à une faute de son adversaire et retourne ce qui se préparait être une retraite en une grande victoire.
Je ne connais pas suffisamment Vittoria (il me semble que c’est un mouvement d’encerclement) ni San Sebastien (passage d’une rivière défendue).
À Nivelle, Wellington attaque une série d’ouvrages fortifiés et bien défendus.
À Orthez, il flanque Soult.
À Toulouse, encore il attaque une série de positions fortifiées françaises.
En bref, Wellington sait :
Je pense donc qu’il est injuste de dire que Wellington ne sait faire qu’une seule chose : défendre derrière une série de collines.
Et dans tout cela je n’ai pas touché aux campagnes de Wellington aux Indes.
ARMÉE DU PORTUGAL : Maréchal MASSÉNA, Prince d’Essling, Duc de Rivoli II Corps : Général REYNIER (ne participa pas à la bataille, mouvement de diversion au nord) Division BIERRE (5491) Brigade de Cavalerie Légère Soult (682) VI Corps : Général LOISON Division MARCHAND (5872) Division MERMET (6702) Division FERREY (4232) Brigade de Cavalerie Légère Lamotte (334) Artillerie : 2 Batteries VIII Corps : JUNOT, Duc d’Abrantes Division SOLIGNAC (4714) Artillerie : 1 Batterie IX Corps : DROUET, Comte d’ERLON Division CLAPAREDE (4716) Division CONROUX (5588) Brigade de Cavalerie Légère : Fournier (794) Artillerie : 1 Batterie RÉSERVE DE CAVALERIE : Pierre, Comte de Montbrun (1187) ARMÉE DU NORD : Maréchal Jean Baptiste BESSIÈRES, Duc d’Istrie Brigade de Cavalerie Cavalerie Légère : Wathier Armée Anglo-Portugaise : Sir Arthur Wellesley, duke of Wellington DIVISION DE CAVALERIE : Lt-Gal Sir Stapleton Cotton Brigade Slade : FIRST DIVISION : Lt-Gen Spencer Brigade Stopford : Brigade Nightingall : Brigade Howard : Brigade von Lowe : THIRD DIVISION : Maj-Gen Picton Brigade Mackinnon : Brigade Colville : Brigade Portugaise Power : FIFTH DIVISION : Maj-Gen Erskine (Ne participa pas a la bataille, en observation du corps de Reynier) Brigade Hay : SIXTH DIVISION : Maj-Gen Campbell (Ne participa pas a la bataille, en observation du corps de Reynier) Brigade Hulse : SEVENTH DIVISION : Maj-Gen Houston Brigade Sontag : Brigade Portugaise Doyle : Batterie Sequerra, P.A. LIGHT DIVISION : Brig-Gen Craufurd Brigade Beckwith : Brigade Drummond : Batterie Ross, R.H.A. Brigade independante Portugaise Ashworth : 6th Ligne Portugaise (2 bat, 713) Télécharger les ordres de bataille
La bataille de Fuentès De Onoro 3 et 5 mai 1811 : ordre de bataille, par Sir John Fortescue
Brigade Sarrut
36ème Ligne
2ème Légère
4ème Légère
Brigade Godard
70ème Ligne
17ème Légère
Brigade Arraud
47ème Ligne
31ème Légère
1er Hussards
22ème Chasseurs à cheval
8ème Dragons
Brigade Maucune :
60ème Ligne (3bat)
6ème Légère (3bat)
Brigade Chemineau :
39ème Ligne (3bat)
76ème Ligne (3 bat)
Brigade Ménard :
27ème Ligne (3bat)
25ème Légère (3 bat)
Brigade Taupin :
50ème Ligne (3 bat)
59ème Ligne (3 bat)
Brigade ? :
26ème Ligne (1 bat)
Légion Hannovrienne
Légion du Midi
Brigade ? :
66ème Ligne (3 bat)
82ème Ligne (3 bat)
3ème Hussards
15ème Chasseurs à cheval
Brigade ? :
15ème Ligne (3 bat)
86ème Ligne (3 bat)
Brigade ? :
65ème Ligne (2 bat)
Régiment Irlandais (2 bat)
Brigade ? :
4/54ème Ligne
4/21ème Légère
4/28ème Légère
Brigade ? :
4/40ème Ligne
4/63ème Ligne
4/88ème Ligne
Brigade ? :
4/64ème Ligne
4/100ème Ligne
4/103ème Ligne
Brigade ? :
4/9ème Légère
4/16ème Légère
4/27ème Légère
Brigade ? :
4/8ème Ligne
4/24ème Ligne
4/45ème Ligne
Brigade ? :
4/94ème Ligne
4/95ème Ligne
4/96ème Ligne
7ème Chasseurs à cheval
13ème Chasseurs à cheval
20ème Chasseurs à cheval
Brigade Cavrois
3ème Dragons
10ème Dragons
15ème Dragons
Brigade d’Ornano
6ème Dragons
11ème Dragons
25ème Dragons
Brigade de Cavalerie de la Garde : Lepic
1er Lancier de la Garde (370)
Chasseurs à cheval de la Garde (235)
Mameluks (79)
Grenadiers à cheval de la Garde (197)
Batteries à cheval de la Garde
5ème Hussard (172)
1er Chasseurs à cheval (231)
12ème Chasseurs à cheval (181)
24ème Chasseurs à cheval (200)
1st Dragoons (388)
14th Light Dragoons (378)
Brigade von Arentschild :
16th Light Dragoons (362)
1st hussars KGL (414)
Brigade Barbacena : (312)
4th Portuguese Dragoons
10th Portuguese Dragoons
Batterie Bull, R.H.A.
1/Coldstream Guards (940)
1/3rd Foot Guards (959)
1co 5/60th rifles (44)
2/24th Warwickshire (371)
2/42nd Royal Highlands (445)
1/79th Cameron Highlanders (922)
1co 5?60th rifles (36)
1/50th West Kent(597)
1/71st Light Highlands(497)
1/92nd (764)
1co 3/95th rifles (76)
1st Ligne KGL (512)
2nd Ligne KGL (484)
5th Ligne KGL (422)
7th Ligne KGL (410)
2co Light KGL (86)
Batterie Lawson’s, R.A.
74th Highlands (485)
1/88th Connaught (467)
1/45th Nottinghamshire (508)
3co 5/60th rifles (183)
1/5th Northumberland (504)
2/83rd (460)
2/88th Connaught (687)
94th (536)
9th Ligne Portugaise (2 bat, 910)
21st Ligne Portugaise (2 bat, 740)
Batterie von Arentschild, P.A.
3/1st Royal Scots (672)
1/9th Fusilliers Royaux, East Norfolk (627)
2/38th Staffordshire (402)
1co Brunswick Oels (69)
Brigade Dunlop :
1/4th King’s Own (612)
2/30th Cambridge (507)
3/44th East Essex (437)
1co Brunswick Oels (68)
Brigade Portugaise Spry :
3rd Ligne Portugaise (2 bat, 724)
15th Ligne Portugaise (2 bat, 556)
8th Cacadores (484)
Batterie Preto, P.A.
1/11th North Devonshire (837)
2/53rd Shropshire (459)
1/61st South Gloucestershire (697)
1co 5/60th rifles (48)
Brigade Burne :
1/36th Herefordshire (514)
2nd Queen’s Royal (558)
Brigade Portugaise Madden
8th Ligne Portugaise (2 bat, 915)
12th Ligne Portugaise (2 bat, 1222)
Batterie Rozziere, P.A
2/51st Yorkshire Light (590)
85th Bucks Volunteers Light (387)
Chasseurs Britaniques (839)
8co Brunswick Oels (593)
7th Ligne Portugaise (2 bat, 713)
19th Ligne Portugaise (2 bat, 1024)
2nd Cacadores (442)
1/43rd Monmouthshire Light (754)
4co 1/95th rifles (354)
1co 2/95th rifles (76)
3rd Cacadores (447)
1/52nd Oxfordshire Light (835)
2/52nd Oxfordshire Light (542)
4co 1/95th rifles (357)
1st Cacadores (450)
18th Ligne Portugaise (2 bat, 1024)
6th Cacadores (442)
La bataille de Salamanque 22 juillet 1812 : ordre de bataille, par Sir John Fortescue.
Armée du Portugal : Maréchal Marmont, duc de Raguse
Division Foy
Brigade Chemineau : 6th Légère (573/518) / 69th Ligne (733/725)
Brigade Desgravier : 39th Ligne (525/442) / 76th Ligne (700/707)
3rd Artillery company
Division Clausel (Second Senior Divisional Commander)
Brigade Berlier : 25th Légère (525/510/504) / 27th Ligne (848/829)
Brigade Barbot : 50th Ligne (602/571/369) / 59th Ligne (840/728)
3rd Artillery company
Division Ferey
Brigade Menne : 31st Légère (777/606) / 26th Line (592/574)
Brigade ? : 47th Line (631/510/521) / 70th Ligne (505/645)
4th Artillery company
Division Sarrut
Brigade Fririon : 2nd Légère (658/596/586) / 26th Ligne (681/480/478)
Brigade ? : 4th Légère (473/383/426)
4th Artillery Company
Division Maucune
Brigade d’Arnauld : 15th Ligne (546/544/577) / 66th Ligne (558/611)
Brigade Montfort : 82nd Ligne (473/534) / 86th Ligne (633/562)
Artillery company
Division Brennier (Senior Divisional Commmander)
Brigade Taupin : 17th Légère (562/531) / 65th Ligne (659/645/37/245)
Brigade ? : 4th Étranger (88) / 22nd Ligne (518/520/509)
3rd Artillery company
Division Thomières
Brigade Bonte : 1st Ligne (584/460/230/472) / 62nd Ligne (533/504/61)
Brigade ? : 101st Ligne (483/461/477)
3rd Artillery company
Division Bonnet
Brigade Gautier : 118th Ligne (516/536/566) / 119th Ligne (423/444/440)
Brigade ? : 120th Ligne (603/582/615) / 122nd Ligne (570/546/507)
1st Artillery company
Division Curto
Brigade ? : 3rd Hussars (248) / 22nd Chasseurs (253) / 26th Chasseurs (294) / 28th Chasseurs (94)
Brigade ? : 13th Chasseurs (516) / 14th chasseurs (322) / March squadron (152)
Division Boyer
Brigade Carrie : 6th Dragons (395) / 11th Dragons (430)
Brigade ? : 19th Dragons (343) / 25th Dragons (332)
Horse artillery
Reserve Artillery
Total artillery : 7 – 12 pdr / 21 – 8 pdr / 36 – 4 pdr / 1 – 3 pdr / 13 – howitzer (78 guns)
Anglo-Portuguese Army : Sir Arthur Wellesley, duke of Wellington
Cavalry Division : Lord Stapleton Cotton
Brigade Le Marchand : 3rd Dragoons (339) / 4th Dragoons (358) / 5th Dragoons Guards (325)
Brigade G. Anson : 11th Light Dragoons (391) / 12th Light Dragoons (340) / 16th Light Dragoons (273)
Brigade V. Alten : 14th Light Dragoons (347) / 1st KGL Hussars (399)
Brigade Bock : 1st KGL Dragoons (364) / 2nd KGL Dragoons (407)
Birgade d’Urban : 1st , 11th Portuguese Dragoons (482)
First Division : H. Campbell
Brigade Fermor : 1st Coldstream Guard (954) / 1st Third Guard (961) / 1 co 5/60th (57)
Brigade Wheatley : 2/24th Foot (421) / 1/42nd Royal Highland (1079) / 2/58th Foot (400) / 1/79th Foot (674) / 1 co 5/60th (54)
Brogade Lowe : 1st Line KGL (641) / 2nd Line KGL (627) / 5th Line KGL (555)
Third Division : Pakenham
Brigade Wallace : 1/45th Foot (442) / 74th Foot (443) / 1/88th Foot (663) / 3 co 5/60th (254)
Brigade J. Campbell : 1/5th Foot (902) / 2/5th Foot (308) / 2/83rd Foot (319) / 94th Foot (347)
Brigade Power (Portuguese) : 9th Line / 21st Line / 12th Cacadores (2197)
Fourth Division : Lowry Cole
Brigade W. Anson : 3/27th Foot (633) / 1/40th Foot (582) / 1 co 5/60th (46)
Brigade Ellis : 1/7th Royal Fuziliers (495) / 1/23rd Welsh Fuziliers (446) / 1/48th Foot (426) / 1 co Oels (54)
Brigade Stubb (Portuguese) : 11th Ligne / 23rd Ligne / 7th Cacadores (2554)
Fifth Division : Leith
Brigade Greville : 3/1st Foot (761) / 1/9th Foot (666) / 1/38th Foot (800) / 2/38th Foot (301) / 1 co Oel (78)
Brigade Pringle : 1/4th Foot (457) / 2/4th Foot (654) / 2/30th Foot (349) / 2/44th Foot (251) / 1 co Oel (69)
Brigade Spry (Portuguese) : 3rd Ligne / 15th Line / 8th Cacadores (2305)
Sixth Division : Clinton
Brigade Hulse : 1/11th Foot (516) / 2/53rd Foot (341) / 1 61st Foot (546) / 1 co 5/60th (61)
Brigade Hinde : 2nd Foot (408) / 1/32nd Foot (609) / 1/36th Foot (429)
Brigade Rezende (Portuguese) : 8th Ligne / 12th Ligne / 9th Cacadores (2631)
Seventh Division : Hope
Brigade Halkett : 1st Light KGL (569) / 2nd Light KGL (494) / 9 co Oels (596)
Brigade De Bernewitz : 51st Foot (308) / 68th Foot (338) / Chasseurs Britaniques (713)
Brigade Collins (Portuguese) : 7th Ligne / 19th Ligne / 2nd Cacadores (2168)
Light Division : Chas. Alten
Brigade Barnard : 1/43rd Foot (748) / 95th Rifle (392) / 1st Cacadores (500)
Brigade Vandeleur : 1/52nd Foot (799) / 95th Rifle (542) / 3rd Cacadores (500)
Independent Portuguese brigades
Brigade Pack : 1st Ligne / 16th Ligne / 4th Cacadores (2605)
Brigade Bradford : 13th Ligne / 14th Ligne / 5th Cacadores (1894)
Spanish Division : Carlos de Espana
2nd of Princesa / Tiradores di Castilla / 2nd of Jaen / 3/1st Seville / Cacadores de Castilla / Lanceros di Castilla (3360)
Artillery
Royal Horse Artillery (Ross, Mac Donald, Bull)
Field Artillery (Lawson, Gardiner, Greene, Douglas, May, Sympher (KGL))
Portuguese Artillery (Arriaga)
L’organisation et les distinctives de l’armée russe après 1812, par Jean-Philippe Imbach
En terme de jeu ( jeu en plaquette au 1/60 ) :
Par ailleurs, personnellement :
Jean-Philippe Imbach
P.S. 1 : dans tout ce qui précède le bleu est un bleu ciel.
P.S. 2 : toutes ces infos sont tirées du meilleur (et introuvable) ouvrage de référence sur l’armée russe de Wladimir Zweguintzow, un russe blanc émigré à Paris après la révolution d’Octobre, ancien cuirassier de l’Impératrice, passionné du I° Empire et qui avait conservé pas mal de contacts avec le milieu des collectionneurs russes.
P.S. 3 : Dans le numéro 21 de la revue Vae Victis, se trouvent les tableaux couleurs des distinctives et de nombreuses illustrations en rapport avec cet article.
Questions posées sur la liste de diffusion Napofig :
Q : De plus concernant les plumes. Elles sont bien : noir pour la troupe, rouge pour les tambours et rouge et blanche pour les officiers ?
R de Jean-Philippe Leoni : Si j’ai bien compris mes lectures (principalement Funcken et Osprey), voici ce que j’ai retenu :
Donc si on suit bien, un tambour sous-officier aura un plumet rouge avec sommet blanc barré orange, un fusilier sous-officier aura un plumet noir avec sommet blanc barré orange.
Concernant les pompons :
C’est une Armée encore ancrée dans les théories de combat linéaire. Contrairement aux autres nations d’Europe elle n’évoluera quasiment pas au court de la période considérée. Doctrines de déploiements de la ligne de bataille : Ancienneté des Généraux : Cela par contre simplifie grandement la situation du joueur. Écran de Tirailleurs : Grand Tactique : La préoccupation principale des Généraux anglais dans la Péninsule (Wellington et Moore) est celle de conservation de l’Armée. En effet ils savent que l’Armée ne pourrait pas être remplacée. Wellington est donc un Général prudent. Elle manque de canons et de cavalerie. Elle a souvent des commandants de Division incapables de décisions autonomes. La cavalerie britannique : C’est un problème en soit. Les cavaliers sont excellemment montés mais l’organisation et le commandement laisse a désirer. L’organisation de l’Escadron manque en contrôle avant, au profit d’un contrôle arrière. Ainsi souvent, la cavalerie anglaise victorieuse s’emportera et il sera extrêmement difficile de la rattraper. Figurines peintes par Patrice Kedzia POUR JOUER L’ARMÉE ANGLAISE : LES GÉNÉRAUX ANGLAIS :
Autrichiens : Feldmarschall-Leutnant Baron Franz Xavier Auffenberg Cavalerie Grenadiers réunis Infanterie Artillerie Français : Vème Corps : Maréchal Jean Lannes Division de cavalerie légère : Général de Brigade Fauconnet 1ère Brigade : Général de Brigade Treillard 2ème Brigade : Général de Brigade Fauconnet Division : Général de Division Oudinot 1ère Brigade : Général de Brigade Laplanche-Morthières 2ème Brigade : Général de Brigade Dupas 3ème Brigade : Général de Brigade Ruffin Division de Dragons : Général de Division Beaumont 1ère Brigade : Général de Brigade Boyé 2ème Brigade : 3ème Brigade : Artillerie à cheval : Division de Dragons : Général de Division Klein Division de cavalerie lourde : Général de Division Nansouty 1ère Brigade : Général de Brigade Piston 2ème Brigade : Général de Brigade La Houssaye 3ème Brigade : Général de Brigade Saint-Germain . Infanterie Régiments d’ordonnance nationale (avec numéro d’ordre): · 1- Régiment des Gardes, 2 bat. Régiments d’ordonnance provinciale (avec numéro d’ordre) : · 1- Régiment de Genevois, 2 bat. Régiments d’ordonnance étrangère (avec numéro d’ordre) : · 1- Royal-Allemand (Lutren), 2 bat entre 1792 et 1793, création des unités suivantes : · Régiment suisse de Schmidt, 1 bat. · La Légion des campements comprenant : · Grenadiers du Roi, 2 bat. · Régiment d’Oneille, constitué de la compagnie d’élite des régiments de la Marine, 2 bat. · Chasseurs carabiniers de Canale, 1 bat. Formation de 9 bataillons de Grenadiers réunis à partir des compagnies des régiments d’infanterie · 1er Bataillon : Comp. des Gardes, d’Asti, de Casale Formation de 2 bataillons de chasseurs réunis : · 1er Bataillon : Comp. des Gardes, de Saluces, d’Aoste, de Courten, de la Reine, de Christ, de Sardaigne, de Lombardie entre 1793 et 1794, création des unités suivantes : · Régiment suisse de Schmidt, passe à 2 bataillons · 11ème Bataillon de Grenadiers : Comp. de Zimmerman, de Bachmann, de Peyer-ein-hoff · les compagnies de chasseurs des régiments provinciaux · les Chasseurs de Bonnaud · les Chasseurs de Piano · les Chasseurs de Martin Montu-Beccaria · les Chasseurs niçois de Radicati (2 bataillons) · Corps franc de Pandini · Compagnie de la Rocque enfin, entre 1794 et 1795 : · Compagnie de chasseurs du régiment d’Oneille · Réunion de tous les corps francs en une troupe de 10 compagnies. Milices Centuries de milices selon les province (une centurie amène 100 hommes de troupe sauf aux endroits précisés) Acqui, 20 centuries Cavalerie Dragons : · Dragons du Roi, 4 esc. Cavalerie : · Chevau-légers de Sa Majesté, 4 esc. Artillerie et Génie · 4 Bataillons d’artillerie, Maison du Roi et divers · Gardes suisses et · Compagnie d’élite des équipages de la Marine · Compagnie d’invalides Yvan Bath a rédigé un court article particulièrement utile à ceux souhaitant représenter le plus justement possible les distinctives des chasseurs russes à Austerlitz ou Friedland. Les pompons étaient de deux couleurs, celle du Régiment au centre et celle du Bataillon sur le pourtour : Chaque régiment à une couleur du centre du pompon différente et les distinctives au collets et parements diffèrent aussi à noter que les pattes de parements sont vert clair. pour les 27° et 32° les collets étaient vert clair lisérés de la couleur du parement En 1808 et après les pattes d’épaules apparaissent et sont aussi de distinctives différentes mais cela est hors sujet. Le plumet est uniformément noir, sauf pour les sous officiers dont le haut est blanc avec une bande verticale orange, les plumets des tambours portent le même haut (environ le 1/4 supérieur du plumet) mais le plumet est rouge. Ce plumet distinctif est le même dans la ligne sauf qu’il est fin alors que le plumet de grenadiers est en “panache” . Le centre est de la distinctive du régiment et le pourtour de la distinctive du bataillon. Pour les shakos il y a d’abord une cocarde orange et noire maintenue par un bouton en laiton et une ganse noire et au-dessus un pompon demi sphérique de couleur blanche pour le 1° Bataillon, jaune pour le 2°, et rouge pour le 3° (ceux qui bravaient l’aigle P. Courcelle) Pour différencier les Compagnies il y a le gland de la dragonne du sabre. Elle est toujours en laine blanche, le gland aux couleurs qui suivent : Sources : Infanterie : Généralités Coiffures spécifiques Habits spécifiques Chasseurs à cheval Source H sur les éléments empruntés aux hussards : A la hussarde dans l’armée française;, Boulin (Marcel), 1982 Aux autres compagnies étaient affectées les couleurs distinctives ci-après : La couleur blanche, distinctive des deuxièmes compagnies de chaque escadron, occupait le centre du pompon et avait un diamètre de 25 millimètres. Les corps ne possédant pas de compagnie d’élite portaient : Décision du 9 novembre 1810 sur la coiffure des troupes de toutes armes, et règlement de 1812.L’armée anglaise dans la péninsule, par Jérôme Lavis
On note cependant l’adoption du système divisionnaire en 1809, et l’adoption du système de Corps d’Armée vers 1813. En fait ces Corps d’Armée sont beaucoup plus similaires aux colonnes russes ou autrichiennes de début de période plus que des Corps français. Il faut dire qu’un système de Corps ne se justifiait pas trop avant 1813.
Ses doctrines tactiques, par contre n’évolueront pas.
L’ancienneté est directement liée au numéro de la Division (puis au numéro de la Brigade). Ainsi le commandant de la 1ère Division sera le commandant en second de l’Armée. Ce qui donna des sueurs froides à Wellington lorsqu’il dû laisser Spencer en charge pour quelques jours en 1811.
Ainsi en cas de décès de Généraux, le Général subordonné commandant l’entité de plus petit numéro prendra le commandement. Ainsi, si le Général en chef est incapacité (exemple Corunna), le Général de la première Division prend le commandement. Le Général de la première Brigade prend le commandement de la Division, et enfin le colonel du Régiment le plus ancien (plus petit nombre), prend le contrôle de la Brigade.
Wellington n’attaqua que lorsqu’il était sur d’être en supériorité (comme tout le monde). Il préférera se replier plutôt que d’accepter un combat hasardeux. Sur le côté stratégique il commis quelques bourdes mais heureusement pour lui les Français en commirent plus.
Il est aussi un micro manager flagrant. Il doit tout superviser et ne fait pas toujours confiance à ses subordonnés (et souvent avec raison). Du fait de cette nature il fut parfois accusé de créer des plans trop compliqués (comme pour Vitoria).
Cela est souvent combiné avec un commandement décrié par Wellington pour son incompétence. Il y avait peu de Généraux de cavalerie que Wellington appréciait (Lord Paget, Le Marchand et Cotton par exemple).
Cependant dans de nombreux combat la cavalerie anglaise sait se comporter avec brio comme à Fuentes de Onoro, à El Bodon, Salamanca etc….La bataille de Wertingen 8 octobre 1805 : ordre de bataille, par Gilles Boué
3ème compagnie du 2ème Régiment à cheval : 6 x 8£ et 2 obusiers
Organisation des armées Piémontaises Période 1792-1796, par “Le Morpion”
· 2- Régiment de Savoie, 2 bat.
· 3- Régiment de Montferrat, 2 bat.
· 4- Régiment de Piémont, 2 bat.
· 5- Régiment de Saluces, 2 bat.
· 6- Régiment d’Aoste, 2 bat.
· 7- Régiment de la Marine, 2 bat.
· 8- Régiment de Chablais, 2 bat.
· 9- Régiment de la Reine, 2 bat.
· 10- Régiment de Sardaigne, 2 bat.
· 11-Régiment de Lombardie, 2 bat.
· 2- Régiment de Maurienne, 2 bat.
· 3- Régiment d’Ivrée, 2 bat.
· 4- Régiment de Turin, 2 bat.
· 5- Régiment de Nice, 2 bat.
· 6- Régiment de Mondovi, 2 bat.
· 7- Régiment de Verceil, 2 bat.
· 8- Régiment d’Asti, 2 bat.
· 9- Régiment de Pignerol, 2 bat.
· 10- Régiment de Casal, 2 bat.
· 11- Régiment de Novare, 2 bat.
· 12- Régiment de Tortogne, 2 bat.
· 13- Régiment de Suse, 2 bat.
· 14- Régiment d’Acqui, 2 bat.
· 2- Suisse-Valaisan (Courten), 2 bat
· 3- Suisse-Bernois (Rockmondet), 2 bat
· 4- Suisse-Grison (Christ), 2 bat
· Régiment suisse de Zimmerman, 2 bat.
· Régiment suisse de Bachmann, 2 bat.
· Régiment suisse de Peyer-ein-hoff, 2 bat.
· Pionniers, 2 bat.
(rem : on rencontre parfois l‘orthographe irlandaise « O’Neil » mais en fait Oneille correspond à l’orthographe francisée de Oneglia, ville piémontaise)
· 2ème Bataillon : Comp. de Savoie, de Marine, de Turin
· 3ème Bataillon : Comp. de Novare, Suse, de Saluces
· 4ème Bataillon : Comp. d’Aoste, de Courten, de Mondovi
· 5ème Bataillon : Comp. de Montferrat, de Piémont, de Rockmondet,
· 6ème Bataillon : Comp. de Royal Allemand, de Chablais, de Genevois
· 7ème Bataillon : Comp. de Maurienne, d’Ivrée, de Pignerol
· 8ème Bataillon : Comp. de Nice, de la Reine, de Sardaigne
· 9ème Bataillon : Comp. de Christ, de Lombardie, d’Acqui
· 2ème Bataillon : Comp. de Montferrat, de Piémont, de Royal-Allemand, de la Marine, de Savoie, de Chablais.
(où est passé le 10ème ? ? ?, peut être les grenadiers du roi ? ? ?)
Alba, 20 centuries
Alexandrie, 14 centuries
Aoste, 10 centuries
Biella, 7 centuries
Casale, 15 centuries
Possano, 4 centuries
Fenestrelles, 14 centuries à 840 hommes au total
Ivrée, 20 centuries
Loano, 9 centuries font 558 hommes
Mondovi, 40 centuries
Mortora, 12 centuries
Novare, 14 centuries
Arona, 1 centurie
Oneille, 42 centuries font 2604 hommes
Pignerol, 14 centuries
Valdesi, 25 centuries font 1500 hommes
Saluces, 20 centuries
Savigliano, 5 centuries
Suse, 10 centuries
Tortone, 29 centuries
Valenza, 4 centuries
Verceil, 12 centuries
· Dragons de Piémont, 4 esc.
· Dragons de Sardaigne, 4 esc.
· Dragons de la Reine, 4 esc.
· Dragons de Chablais, 4 esc.
· Royal-Piémont, 4 esc.
· Aoste Cavalerie, 4 esc.
· Savoie Cavalerie, 4 esc.
· 1 Compagnie d’ouvriers et de mineurs,
· 2 Bataillons de Génie
· Gardes à pied
· Dragon de la Chasse
· Gardes du Corps (3 compagnies)
· Compagnie franche
puis, 1792-1793 : se divise en
· Compagnie nationale
· Compagnie française
devient en 1792-1793 le régiment d’Oneille
Les distinctives des jaegers russes ( 1805-1807 )
Ci dessous les distinctives des Régiments collet/parements et centre du pompon
Notes uniformologiques sur les têtes de colonnes françaises, par Thierry Rouillard
Le plumet des voltigeurs est vert, jaune, jaune sur vert, vert sur jaune, jaune sur rouge ou rouge sur jaune. Les bandes supérieures du shako sont parfois jaunes (voltigeurs), rouges (carabiniers). Les cordes sont jaunes, vertes ou blanches pour les voltigeurs, blanches ou rouges pour les carabiniers et grenadiers. Les épaulettes des chasseurs sont vertes avec éventuellement des tournantes jaunes ou rouges pour les voltigeurs.
Bonnet d’ourson, cordes rouges
Plumet jaune sur bleu
Plumet rouge sur vert
Colbacks flamme rouge, plumet rouge
Plumet jaune sur rouge, épaulettes idem
Colbacks flamme jaune, plumet jaune sur rouge
Bonnet d’ourson, cordes rouges
Plumet bleu sur jaune
Plumet rouge sur jaune, épaulettes jaune sur rouge
Plumet blanc
Bonnet d’ourson, cordes blanches
Bonnet (mirliton) à flamme rouge, plumet rouge
Bonnet (mirliton) à flamme bleue, plumet vert, sommet rouge
Bonnet (mirliton) à flamme jaune, plumet vert, sommet jaune
Plumet jaune sur vert, épaulettes idem
HF
Colbacks flamme rouge, Plumet jaune sur vert
Plumet blanc sur vert
F
Bonnet d’ourson, cordes blanches
Bonnet d’ourson sans plaque, cordes blanches
Colbacks flamme rouge
Bonnet d’ourson, cordes blanches
F
Bandes de shakos vertes
Colbacks flamme jaune
Colbacks flamme rouge
Plumet jaune sur vert, épaulettes idem
Bonnet d’ourson sans plaque, cordes rouges
Bonnet d’ourson sans plaque, cordes blanches
Bonnet d’ourson, cordes blanches
F
Bonnet d’ourson, une grenade de cuivre, cordes rouges
Cordes vertes et rouges
Bonnet d’ourson, sans plaque pour les voltigeurs
Habit bleu clair, revers rouges
Habit bleu, revers verts
F
Habit bleu moyen, revers jaune
Habit rouge, revers verts
F
Habit bleu, revers verts
B
Habit bleu clair, culotte bleu clair
Habit bleu, revers bleu clair
Habit bleu, revers rouge
Habit bleu, revers rouges
Habit rouge, revers bleu
F
Habit bleu, revers orange
Habit bleu clair, revers cramoisi, épaulettes vertes àtournante rouge, culotte bleu clair
F
Habit rouge, revers bleu
Habit bleu moyen, revers jaune
F
Habit bleu, revers jaune
Habit bleu, revers bleu clair
Habit bleu, revers rouges
Habit jaune, revers bleu
F
Habit bleu, revers rouges, shako jaune
Habit bleu, revers rouges
Habit bleu, revers verts
F
Habit bleu moyen, revers jaunes
Habit bleu, revers rouges
Habit rouge, revers verts
Habit bleu, revers rouges
Habit turquoise, revers marron
Bonnet à flamme rouge ?
Pelisse
Pelisse verte
ceinture jaune et verte
ceinture jaune et verte
Pelisse rouge
culotte rouge
ceinture rouge et blanche
Pelisse verte
Pelisse
Source F sur les élites et têtes de colonne : Notes de Mark Allen, Catalogue Wargame Foundry, 2000
Source B : Bucquoy
Notes sur les pompons de la cavalerie française en 1812
D’après le règlement de 1812, toutes les armes de la cavalerie devaient porter le pompon distinctif de mêmes formes et dimensions que celui de l’infanterie, et les compagnies d’élite, l’aigrette écarlate particulière aux compagnies de grenadiers.