La bataille de Gunzburg 9 octobre 1805 : ordre de bataille par Gilles Boué

Autrichiens : Feldmarschall-Leutnant D’Aspre

Cavalerie

  • 1er Kuirassier Regt (200)
  • 1er Chevaulegers Regt (200)
  • 1er Ulhanen Regt (200)

Infanterie

  • 1er Jaeger Regt : 2 coys (200)
  • IR#38 : 4 bns (1800)
  • IR#20 : 4 bns (1800)
  • IR#3 : 3 bns (1800)

Artillerie :

  • artillerie à pieds : 2 batteries à 3 pièces de 6£
  • artillerie à pieds : 3 batteries à 4 pièces de 3£

Français : Général de Division Mahler du corps du maréchal Ney

1ère Brigade: Général de Brigade Marcognet

  • 50ème de Ligne : 2 bataillons   (1200)
  • 27ème de Ligne: 2 bataillons   (1200)

2ème  Brigade: Général de Brigade Lallemand

  • 59ème de Ligne: 2 bataillons   (1200)
  • 25ème Légère : 3 bataillons   (1800)
  • Grenadiers réunis : 1 bataillon   (600)
  • Sapeurs du 27ème de  Ligne (100)

Artillerie divisionnaire

  • Artillerie à pieds : 6 pièces de 8£ et 2 obusiers




Un avis sur Wellington, par Jérôme Lavis

Ayant été invité à donner mon avis sur Wellington, je vais le faire.
Pour considérer les qualités militaires de Wellington il faut réaliser quelles sont ses qualités et défauts. Car comme tout général il n’est pas infaillible, et il fit de nombreuses erreurs, tout comme Napoléon et d’autres.

Stratégiquement Wellington fait presque un sans faute en Espagne. Tactiquement de même. Wellington ne se retrouve en mauvaise posture que 4 fois : El Bodon, Fuentes de Onoro, la retraite sur Salamanque et la bataille de la Nive.
Beaucoup de gens semblent critiquer sa capacité à attaquer. Je pense que ces gens-là devraient regarder d’un peu plus près les années 1813-14 (San Sebastian, Nivelle, Orthez…), de même que la bataille de Salamanca. Cette dernière est un chef d’œuvre de réaction, et est une totale offensive anglaise.

Voyons déjà :

Étudions maintenant les batailles défensives :

À Vimiero, Talavera, Busacco et Waterloo Wellington est en position au matin et son dispositif change peu. C’est l’archétype de la défense de Wellington en contre pente.

À Fuentes de Onoro, Quatres-Bras et la Nive, Wellington réagit a une attaque ennemie contre les positions anglo-alliées alors que Wellington n’est pas encore en position bien sécurisée (par sa faute en général). Mais ces batailles prouvent que Wellington peut réagir très vite à une situation critique… tout comme Napoléon sait le faire (ex Marengo, Lützen etc.…)

Dans les batailles mineures défensives il est bon de citer la bataille d’El Bodon dans laquelle Wellington montre qu’il sait utiliser la carte du bluff.

Regardons maintenant les batailles offensives :

À Salamanca, Wellington réagit très efficacement à une faute de son adversaire et retourne ce qui se préparait être une retraite en une grande victoire.

Je ne connais pas suffisamment Vittoria (il me semble que c’est un mouvement d’encerclement) ni San Sebastien (passage d’une rivière défendue).

À Nivelle, Wellington attaque une série d’ouvrages fortifiés et bien défendus.

À Orthez, il flanque Soult.

À Toulouse, encore il attaque une série de positions fortifiées françaises.

En bref, Wellington sait :

Je pense donc qu’il est injuste de dire que Wellington ne sait faire qu’une seule chose : défendre derrière une série de collines.

Et dans tout cela je n’ai pas touché aux campagnes de Wellington aux Indes.

Bibliographie sélective pour le Bicentenaire (2005) de la bataille d’Austerlitz, par Gilles Boué

Les publications fondamentales (lectures préliminaires mais souvent critiquables)

    • Alambert et Colin : « La campagne de 1805 en Allemagne », publiée par le Service Historique de l’Etat Major des Armées (6 volumes entre 1902 et 1908 mais il manque le 7ème volume sur la bataille d’Austerlitz.
    • Stockalaska : « Die Schlacht bei Austerlitz », Vienne 1905
    • Stutterheim: « Die Schlacht bei Austerlitz », 1806, premier témoignage publié, commenté dans les publications suivantes par Napoléon I° et Bernadotte, réédition en novembre 2005. Jean Claude Gawsewitch éditeur. Les commentaires de Patrick Girard sont affligeants de banalités.
    • Lachouque Henry : deux livres des années 60 : « Napoléon à Austerlitz » en 1961 et « Le 2 décembre 1805 » en 1968
    • Anderson : the Napoléonic campaign of 1805, 1912
    • Malo : Précis de la campagne de 1805, Paris, 1886
    • Thiry J. : Ulm, Trafalgar, Austerlitz. Berger-Levrault, Paris, 1962
    • Manceron Claude : Austerlitz. Laffont, Paris, 1960

Les monographies savantes (travaux d’universitaires ou de passionnés sur des questions parfois exotiques)

  • Paul Azan : « Du Rhin à Ulm » SHEMA, paris 1909
  • Loeffeln : « Das Treffen bei Elchingen und die Katastrophe von Ulm » Vienne, Frey, 1904
  • Jean Morvan : « Le soldat impérial », Paris 1904
  • La guerre napoléonienne. Précis des campagnes. réédition Teissèdre, Paris, 1999.
  • Lynn, John A. : “The Sun of Austerlitz: Romantic Visions of Decisive Battle in Nineteenth-Century Europe.” Chapter 6 in Battle: A History of Combat and Culture. Boulder, CO: Westview Press, 2003
  • La bataille napoléonienne dans la peinture et la pensée stratégique en France au XIX° siècle sous la direction de Bruno Colson Bruxelles Louvain la neuve, 2003
  • « Napoléon a-t-il dicté à Daru le plan de campagne de 1805 ? » in Revue de l’institut Napoléon, N°121, oct. 1971
  • La figure de Napoléon dans la bataille à travers trois générations de peintres, de Gérard à Meissonier par Emmanuel de Waresquiel; cahiers du CEHD, 2003

Les publications récentes (de qualité inégales)

  • David Chandler : Austerlitz 1805, Londres 1990
  • Scott Bowden : Napoleon at Austerlitz, Chicago, 1997
  • Christopher Duffy : Austerlitz 1805, London 1999
  • Goetz Robert : 1805 Austerlitz, London , 2005
  • Tranié et Carmigniani : Napoléon et la Russie , les années victorieuses, Lavauzelle,1980 texte indigent mais remarquable iconographie
  • Alexandre Andrault de Langeron : Journal inédit de la campagne de 1805 – Austerlitz – édition établie par Thierry Rouillard – Éditions La Vouivre (1998).
  • Stutterheim, Kutusov, Relations de la bataille d’Austerlitz- édition établie par Thierry Rouillard – Editions La Vouivre (1998).
  • Berthier, Davout, Murat, Soult, Tranchant de la Verne. Relations et Rapports Officiels de la bataille d’Austerlitz, édition établie par Jacques garnier. Éditions La Vouivre (1998)
  • Pigeard Alain : les campagnes de Napoléon, quatuor , 1998
  • Pigeard Alain : L’armée de Napoléon. Taillandier, Paris, 2000
  • Pigeard Alain : Dictionnaire de la Grande Armée. Taillandier, 2002
  • Pigeard Alain : Dictionnaire des batailles de Napoléon, Taillandier , 2004
  • Hourtoulle F. G. Austerlitz : Le soleil de l’Aigle. Histoire et Collections, Paris, 2003
  • Pierre Miquel : Austerlitz, Albin Michel, Paris 2005
  • Robert Ouvrard : sous le soleil d’Austerlitz, Cosmopole, 2005
  • Jacques Jourquin et Jean Tulard : nous étions à Austerlitz, Taillandier 2005
  • Oleg Sokolov, Austerlitz (à paraître), 2005
  • Frédéric bey : Austerlitz, la victoire exemplaire, Quatuor 2005, édition luxueuse
  • Actes du colloque du bicentenaire des 30/11 au 2/12 2005, à paraître.

Note : cette bibliographie indicative a été publiée en 2005. Depuis, de nombreux ouvrages ont été écrits.

N’hésitez pas à compléter cette bibliographie par vos commentaires sur l’article. Ainsi je pourrai créer une rubrique complémentaire avec des ajouts.